"Faire moins en faisant plus."
Mais que dit-elle ? Ca ne veut rien dire ! Non, je ne suis pas bourré, cette fille n’est pas folle ! Pour vous résumer l’idée du slow travel (ou voyage lent) je pourrais aussi vous dire de « privilégier le qualitatif au quantitatif » même si c’est un peu plus précis que ça !
Dans la conception du slow (slow travel, slow life, slow food…) on change sa manière de faire et de consommer pour gagner en qualité d’expérience. Faire moins, ne veut donc pas dire perdre quelque chose et se retrouver léser. Tout comme voyager plus lentement ne veut pas dire « ne rien faire ou être à l’arrêt » ! Le slow travel, c’est se concentrer sur l’essentiel « en se laissant le temps de prendre le temps ». Et vous savez quoi ? Ralentir, c’est à la portée de tout le monde, même en étant méga-hypra-ultra-speed et dynamique comme moi ! Alors, on essaye ?
1| Débrancher
"Déconnecter, raccrocher, mettre de la distance".
Poser son téléphone
Nos téléphones ont prit une telle place dans nos vies que quoi que l'on fasse, on le fait avec eux (même faire pipi, c'est pour dire) ! Toute la journée, ils sont greffés à nos mains, nous envoyant leurs notifications, nouvelles et sollicitations. Le problème, en dehors des ondes et mauvais effets sur la santé, c'est que, sans s'en rendre compte, notre esprit ne fait jamais de pause. S'il arrive à s'évader deux minutes, un nouveau bip le ramène à la réalité...
=> EXERCICE : Même s'il est pratique et rassurant d'avoir un appareil photo ainsi que des applications Gps à portée de main, souvenez-vous qu'avant l'apparition du smartphone, on arrivait à faire sans ! Laissez le mode avion le plus possible activé et réapprenez à faire et à penser par vous même !
Couper avec son quotidien
Dès que l'on arrive dans un nouvel endroit, on a l'habitude de se précipiter sur notre téléphone pour prévenir nos proches.
=> EXERCICE : Evidemment, je ne vais pas vous conseiller de faire silence-radio, mais peut-être qu'au lieu d'avoir une longue conversation orale tous les jours de votre voyage, un simple texto suffirait. Car là. Vous êtes en vacances. Avoir des nouvelles de tata Jeanine, ça fait plaisir, mais au fond ça nous encre encore à notre routine d'avant les vacances. Ca nous ramène à la réalité, alors que nous, si on est en voyage, c'est pour s'en évader et se recentrer.
Fuir les actualitÉS
Twitter, facebook, les médias, la presse écrite, les informations télévisées… autant de nouvelles sur tout, tout le monde, tout le temps. Tout cet amas d’information, nous plonge dans un stress et une anxiété inconsciente. C’est bien de se tenir au courant, mais encore une fois, cela vous déconcentre de votre présent actuel, qui est d’être en vacances !
=> Mon conseil : Pour tout voyage, on s’inscrit sur le fil d’Ariane impérativement ! Si la situation devient à risque dans le pays en question, vous recevez les infos du gouvernement sur votre téléphone et la marche à suivre pour vous protéger. Le reste est superflu et dans le slow travel, le superflu, on le laisse de côté !
2| Respirer
"Souffler, se reposer. Trouver son propre rythme"
Ne rien faire
Je sais ! Quand on arrive quelque part, on a envie de tout visiter, tout voir. Bref commencer à tout consommer ! Mais, si je peux vous donner un conseil, c'est bien de relâcher et de prendre le temps de souffler ! Je ne veux pas vous priver de sortie hein, mais entre le stress, l'enchainement des transports, les retards, le décalage horaire et juste l'accumulation de votre vie jusqu'à vos vacances... il est bon de lever un peu le pied en arrivant.
EXERCICE
Visualisez-vous dans un hamac avec un cocktail et un livre. Vous vous y voyez ? Eh bien, vous en faites déjà trop ! Posez ce livre. Posez ce verre. Et contentez vous de fermer les yeux, de paresser. De vous abandonner. (Ne rien faire, n'est pas faire les corvées. Ne rien faire, n'est pas sortir boire ou manger. Ne rien faire. C'est faire rien du tout !). Restez passif. Assis ou allongé, là où vous êtes. Fermez les yeux. Respirez. Profitez. C'est ça, aussi, le slow travel !
3| S'imprégner
"Prendre le temps de regarder."
Observer
C'est pour moi une étape importante pour ralentir. Cette phase d'observation nous sert à prendre le rythme, le pouls de l'extérieur et permet de nous calquer sur lui. De là où nous sommes, bien à l'abris et à l'écart, on regarde les détails, on prends conscience de ce qui nous entoure. On écoute les bruits, on sent les odeurs, on se plonge petit à petit dans notre voyage et dans l'endroit où l'on est...
Exercice
Connectez vous à vos sens passifs !
- Vue : Prenez le temps de vous arrêter sur les détails. Observez les différentes couleurs. Les contrastes, le relief. Comptez le nombre de personnes, le nombre d’immeubles… prenez le temps de laisser vos yeux parcourir la scène.
- Ouïe : Prenez en considération les différents sons qui vous entourent. Qu’entendez-vous : des oiseaux, de l’eau, des voix, des voitures, des aboiements de chien ? A chaque fois que vous percevez un nouveau son, cherchez en un, encore plus loin ! Emporter son écoute du plus près, au plus lointain aide à faire abstraction de l’inutile en se concentrant sur l’instant présent.
- Odorat : Quelle odeur flotte dans l’air ? Une odeur de pluie, de pluie en ville, de pluie dans la nature ? Une odeur de nourriture ? De pots d’échappement, d’eau de mer, de parfum ? Prenez le temps de vous interroger et d’inspirer pleinement !
4| Flâner sans but
"Entrer doucement dans le tableau"
Apprendre à se perdre
Qu'est-ce qui représente mieux le slow travel que la flânerie ?! Flâner, c'est plus qu'une simple balade. J'ai lu quelque part que la flânerie était de "regarder les autres regarder quelque chose". J'aime bien ce concept. Pour moi, c'est de marcher juste pour le plaisir sans aucune pression, sans aucun stress ! D'aller ici et là, sans but. D'emprunter des ruelles inattendues, de faire des détours, de se perdre un peu. C'est prendre le temps de s'attarder, en restant spectateur. Flâner, c'est être avec soi-même au milieu des autres.
Exercice
Sortez tôt le matin ! (Oui c'est une lève tard qui vous le dit !) Commencez par faire le tour du pâté de maison et puis laissez vous guider par vos intuitions ! Vous pouvez simplement marcher sans rien faire de plus, ou prendre en plus votre appareil photo, un carnet de note ou un carnet croquis pour immortaliser l'instant ou laisser libre court à vos inspirations ! Le but étant ici, d'entrer dans l'action calmement.
5| Optimiser
faire plus, en faisant "moins"
Planifier, organiser
On se rend forcément quelque part pour voir des choses qu'on rêve de voir et faire des activités qu'on a pas l'habitude de faire. Alors on screen, on liste, on note... Et on se retrouve avec des montagnes de projets à réaliser en un temps record.
Moi, je fais tout en dernière minute dans l'avion ou carrément au jour le jour. Oui, sauf que voilà. Je me suis rendue compte que planifier un peu, permettait de ne pas perdre de temps, de ne rien louper et de ne pas partir dans tous les sens ! Mais attention => Trop planifier c'est risquer de ne pas laisser de place au hasard, tandis que ne rien planifier, c'est risquer de trop en faire et de s'éparpiller. Que l'on fasse l'un ou l'autre, on bâcle son séjour, ses découvertes et ses expériences; on accumule fatigue, stress et dépenses inutiles....
Dans le concept du slow travel, le maitre mot est l'optimisation ! En planifiant juste ce qu'il faut, cela laisse du temps libre à vos journées ! Ce temps libre, vous servira à contempler, rencontrer, photographier, grignoter, paresser... bref à vous laisser porter !
Exercice
- Listez tout ce qui vous plait dans votre destination (à voir, à faire, à visiter, hors des sentiers battus, insolites, touristiques…)
- Triez-les par ordre de priorité. Quelles sont celles que vous voulez absolument voir/faire et celles qui sont des seconds choix ?
- Organisez-les de manière à n’en avoir qu’une ou 2 à faire par jour (3 maximum)
- S’il reste encore beaucoup de premiers choix non casés dans votre planning, deux solutions ! Soit vous n’avez pas prévu la bonne durée de séjour et ce sera l’occasion de revenir une autre fois pour finir votre liste :D; soit vous n’avez pas priorisez vos envies comme il faut ! Il est important de se poser les bonnes questions : Je vais dans ce pays pour quoi ? Qu’est-ce qui m’attire ? Est-ce que j’ai envie de faire (ou voir) ça par caprice ou par réel intérêt ? Se poser les bonnes questions, permet de rayer les choix secondaires, très simplement.
6| Ralentir
"Prendre son temps, changer de rythme."
Cultiver sa patience
Je suis comme vous. Ca m'a rendu folle d'avoir mis 11 heures pour atteindre Val Thorens depuis Nice en train, alors que j'aurai pu le faire en 3 heures, en prenant un avion jusqu'à Genève ! 11 heures de transport, sans quitter la France... 11 heures qui auraient pu m'emmener n'importe où ailleurs : Asie, Etats-Unis, Canada... Oui, mais voilà. En chemin, j'ai prit le temps de regarder les paysages de notre beau pays. De refaire le monde avec une inconnue. De lire des magazines, un livre. De penser. De laisser aller mes idées. Parfois. Ralentir n'est pas un mal. En dehors de l'écologie que je n'aborderai pas encore ici. Le slow travel c'est choisir de prendre d'autres moyens de transports pour vivre de nouvelles aventures = plus on réduit le rythme, plus on appréhende le monde qui nous entoure !
Exercice
Je ne vous dis pas de faire un Paris-Moscou en passant les frontières à pieds, mais si vous prévoyez de vous rendre à quelques heures de chez vous, peut-être qu'il serait fou de le faire, autrement, qu'à grande vitesse, non ?
=> Trouver des modes de transports alternatifs ! Il y a tellement de choix qu'il est facile de jouer le jeu : à pieds, vélo, auto-stop, voiture, campervan, bus, métro, tram, train, barque, kayak, voilier, bateau à moteur, cargo de marchandises, bateau de croisières, montgolfière, hélico, avion (encore ici les choix sont nombreux, avion de tourisme, hydravion, basejump, wingsuit... Non j'rigole.)
- Pieds = 5 km/h10
- vélo = 15 km/h20
- bateau = 30 à 50 km/h40
- Voiture, bus, train < 130 km/h70
- Avion = 900 km/h95
7| Prendre conscience
"De soi, des autres et du monde"
Etre dans l'instant présent
En voyage, on enchaine les lieux, les sites touristiques, les transports et les activités, sans même prendre conscience qu'on est entrain de les vivre. On est souvent concentré sur celles qui viendront après et sur le programme global, qu'on en oublie de ressentir ce qu'on vit à un moment bien donné. Voilà pourquoi la notion de slow travel prend tout son sens. Prendre le temps de voyager, nous permet justement de nous ancrer à notre voyage !
Est-ce que si je vous parle de pleine conscience, ça vous évoque quelque chose ? Pour résumer, la pleine conscience c'est se reconnecter à son moi profond, à son corps mais également à son environnement. Des éléments dans lesquels on évolue et dont on ne fait pourtant plus attention. Je paris que là, par exemple, vous lisez ces lignes, sans même en avoir conscience. Votre cerveau comprends ces mots sans effort, vous parcourez l'article, sans avoir pourtant conscience de la lumière du téléphone ou de l'ordinateur, du tic tac de l'horloge, ou encore que vous êtes en ce moment même assis, le téléphone en main, les yeux rivés sur l'écran ! Non ?
Exercice
- Pour prendre pleinement conscience du moment que l’on vit, il faut savoir se recentrer sur le moment même, en faisant appel à nos cinq sens (Vue, ouïe, odorat, goût, toucher). J’ai évoqué les trois premiers dans la partie observation, qui sont des sens plus passifs. Ici, il est important de faire appel aux sens dans leur globalité. Qu’est ce que je sens ? Qu’est ce que je vois ? Qu’est ce que j’entends ? Qu’est-ce que je touche, quelle texture ca a ? Quel gout ça a ?
- Exemple : Vous traverser une rivière : regardez-là. Observez sa force, sa lenteur, sa douceur, sa couleur. Ecoutez chaque bruit du ruissellement de l’eau, le clapotis contre les pierres… Respirez l’humidité ambiante. Plongez votre main dans l’eau fraiche (ou les pieds même !) et goutez le gout que l’eau a ! Vous verrez, comme cet instant, restera encore plus gravé que les autres. Pourquoi ? Car vous vous êtes focalisé sur l’instant présent et que vous avez fait de vos observations, des expériences bien réelles.
8| Se connecter à la nature
"Rythmes et énergies de la terre"
Se caler sur le bon rythme
Tout dans la nature est synonyme de rythme, de cycle. Tout n'est que naissance et régénération ! Le cycle des saisons, les floraisons, la pousse des légumes, les naissances, les cycles de la lune, celui du soleil... Tout s'éteint pour mieux se rallumer le lendemain.
Essayez de vous calquer au plus possible sur le rythme du soleil !
Non seulement c'est une des meilleures manières pour contrer le jetlag et prendre conscience du vrai rythme local, mais en plus cela vous permettra de contrer les effets du soleil : Dans les pays chauds, vous éviterez la chaleur du zénith et dans les pays froids, vous profiterez pleinement du peu d'heures d'ensoleillement que le pays dispose !
CONTEMPLER LES ELEMENTS
Dans beaucoup de pays du monde (Asie et Scandinavie) le contact avec la nature est essentiel pour l'équilibre du corps et de l'esprit. Sans rentrer dans des détails plus spirituels, la nature nous offre un rythme différent et une notion d'espace bien éloignés de ce qu'on connait en ville ou dans nos quotidiens étriqués... Sans oublier, en plus, la beauté qu'elle suggère toujours ! Il est important, en voyage, de s'accorder des pauses contemplatives. De prendre le temps de regarder et d'admirer.
Exercices
Dans la nature, tout prend du temps, un temps nécessaire, pour naître, germer, grandir, éclore et enfin vivre. La nature, si on l'observe un tant soit peu, nous montre que la lenteur est synonyme de croissance et d'épanouissement. Pourquoi ne pas prendre exemple sur elle ?
- Levez vous avec le soleil et couchez vous avec la nuit !
- Expérience verbale : Décrivez à voix haute ce que vous voyez et percevez ! Formuler ses pensées permet de prendre conscience de ce qui nous touche, de ce qui nous émeut inconsciemment et de nous connecter à notre environnement.
- Expériences des sens : Prenez le temps de ressentir l’air sur votre peau, dans vos cheveux, de regarder le plus loin possible et au plus près. De toucher la végétation ou certains éléments du tableau et d’observer ce que les textures sous vos doigts, créent en vous. D’écouter les oiseaux, le vent dans les feuilles, la rivière… bref les bruits qui vous entourent. Prenez le temps de vous questionner sur ce que ça vous fait ? Quelles sont les sensations (froid, chaud), les émotions (joie, paix, gratitude…).
- Activités liées : Méditation, yoga, bivouac, randonnée, balade, baignade, pique-nique…
9| S'ouvrir au monde
"Entrer en contact"
Oser
La partie précédente m'amène forcement à celle ci. Le slow tourisme, c'est revenir à l'essentiel. Dans "essentiel", il y a "essence". Et qu'est ce qui fait l'essence même d'un voyage ? Son identité ! Pour la trouver ? Il faut forcément se frotter aux locaux !
Article lié : Comment dépasser le choc culturel en douceur (plein d’infos pour aller vers les autres, facilement !)
Exercices
- Consommez local : lâchez les Kfc, Mcdo et autres restaus faits pour les touristes ! Allez sur les marchés de producteurs et sur les étals des vendeurs ambulants, achetez les fruits et légumes du coin, goutez aux différentes saveurs !
- Sortir local : Quels sont les endroits où les locaux vont ? Quels restaurants, quels parcs, quels quartiers ? Renseignez-vous ou mieux, suivez les ! Et intégrez-vous tranquillement !
- Rencontrer local : Ca peut faire peur de lire ça comme ça. Mais en fait, c’est plus facile que l’on pense ! Vous pouvez commencer par sourire simplement aux gens que vous croisez. Attendez qu’ils fassent une approche ou mieux, faites la vous ! Comme je le disais dans l’article sur le choc culturel, souvent après un sourire, il y a une ouverture ! Si vous êtes plus timide pour faire le premier pas, une très bonne alternative est de dormir chez eux ! (utilisez les sites comme couchsurfing, airbnb…), Il sera bien plus simple de nouer des liens par ce biais !
10| Lacher prise
Accepter le "hors de contrôle"
Accepter de ne Rien faire
Parfois, on est épuisé ! Parfois on a la flemme. Parfois on est mous. Ca énerve souvent car nos vacances ne sont pas à rallonge et on a cette impression de perdre du temps. Oui. Sauf qu'il faut savoir s'écouter. Quand on est moins enthousiaste... eh bien, il n'y a qu'à lever le pied ! (Vous n'avez qu'à remettre vos étapes au lendemain, puisque en théorie, vous avez planifier moins, vous avez donc du temps libre de prévu, qui pourrait servir ici, pour faire une ou deux choses en plus !).
Accueillir les imprévus
Parfois, il pleut. Parfois il fait trop chaud. Parfois le train n'est pas à l'heure ou en panne. Parfois il y a des catastrophes naturelles ... Bref, parfois il y a des choses hors de contrôle. Dédramatisez ! Le slow travel c'est apprendre à accepter ! Profitez-en pour en faire une nouvelle expérience ! S'il pleut ou qu'il fait trop chaud, trouvez des alternatives à faire pour savourer votre journée ! Si les transports ont du retard ou sont annulés, ne stressez pas. Prenez le temps d'aller manger, de souffler.
Dire oui
Dites oui aux nouvelles opportunités ! En voyage, nos moindres petits faits et gestes, nos choix, ouvrent de nouvelles perspectives. On choisi d'aller à tel endroit et voilà qu'en chemin on rencontre des nouvelles personnes ! Ces derniers vous proposent de faire une activité ensemble ou de vous retrouver plus tard ? Dites oui, sans vous poser de question, sans calculer les possibilités et impossibilités ! Laissez l'aventure se dessiner toute seule ! Acceptez les hasards et les cadeaux de la vie !
Le slow travel, c’est apprendre à regarder, à ressentir autrement, à voir les détails. C’est se reconnecter à soi-même et à son environnement. Voyager lentement permet de prendre conscience du moment présent en faisant appel à chacun de ses 5 sens pour en saisir toutes les nuances …
Le slow travel, c'est oser se jeter dans le monde.
Et vous, est-ce que ça vous donne envie de voyager autrement ?